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Passionné du 1er Empire,je peint des figurines au 1/72 éme et réalise des dioramas les mettant en scène. Je me rapproche au plus près de la réalité Historique pour peindre les uniformes des différentes troupes après recherches .Certains de mes dioramas représentent aussi le matériel de l'époque.Je participe à diverses expositions et ,à ma façon, entretien le souvenir de Napoléon 1er Empereur des Français.La figurine et l'Histoire ne font alors plus qu'une.

14 Mar

CAMPAGNE DE FRANCE (4)

Publié par Fred

Pour se souvenir ...il y a deux cents ans ....

​DU 14 MARS AU 30 MAI 1814

Du 14 au 21 mars : Arcis-sur-Aube
Schwarzenberg, profitant de l'éloignement de Napoléon, a repris sa marche vers l'ouest en repoussant, dans le secteur de Troyes, les 40 000h d'Oudinot et de Macdonald.


Le 17 mars

Il s'empare du passage de la Seine à Nogent et ses avant-gardes sont à moins de 100 km de Paris qui est directement menacé.

Napoléon doit réagir au plus vite. Il décide d'accourir de Reims sur Troyes par Arcis-sur-Aube pour frapper les arrières de l'ennemi.
Le 19 mars, apprenant que les Autrichiens occupent Arcis, il passe l'Aube à Plancy et marche sur Méry. Il pense alors déboucher dans le dos de Schwarzenberg. Mais cette avancée rapide est portée à la connaissance des chefs de l'armée de Bohême qui décident un repli rapide sur Troyes.
Paris est, encore une fois, sauvée. Napoléon toutefois ne peut pas envisager d'attaquer l'adversaire à Troyes car ses forces sont trop insuffisantes. Il imagine donc une nouvelle manœuvre sur les arrières de l'armée de Bohême. Il faut passer au Nord de Troyes, rejoindre Saint-Dizier par Arcis-sur-Aube, puis descendre sur Joinville ou Doulevant. Les Français se retrouveront alors dans le dos de Schwarzenberg et auront une ligne de communication directe avec les garnisons des places de l'Est et même avec les forces d'Augereau à Lyon.

Les 20 et 21 mars : la bataille d'Arcis-sur-Aube


Le 20 mars.

Napoléon arrive à 14h à Arcis-sur-Aube. Les Français se heurtent immédiatement à des forces supérieures. Il s'agit de l'avant-garde de toute l'armée de Bohême car Schwarzenberg, informé de la marche de l'armée française le long de l'Aube, a décidé une offensive générale pour la culbuter dans la rivière.
A 16 heures, la bataille fait rage. 16 500 Français fanatisés vont tenir tête à 30 000 alliés pendant plus de huit heures de corps à corps. A minuit les combats cessent.
A l'aube du 21 mars, Schwarzenberg, trompé par la résistance de ses adversaires, surestime l'importance de leurs effectifs. Il perd du temps à attendre l'arrivée de ses réserves pour reprendre l'attaque. Napoléon pense que les autrichiens sont en train de se retirer.
A 10h, Napoléon, bénéficiant de l'arrivée d'Oudinot qui porte les forces françaises à 34 000h, lance l'attaque. Mais rapidement il se rend compte que Schwarzenberg ne se replie pas et qu'il est en train de se heurter à 100 000 Wurtembergeois, Russes, Bavarois et Autrichiens appuyés par 370 canons.
Il faut donc se replier au plus vite par l'unique petit pont d'Arcis.

Heureusement Schwarzenberg ne lance son attaque générale qu'à 16h30 ce qui permet à l'armée française de s'échapper.
Par manque d'audace Schwarzenberg vient de perdre l'occasion d'écraser l'armée française.


Du 22 mars au 20 avril : les Alliés dans Paris


Napoléon se replie rapidement sur Vitry-le-François mais cette ville est tombée aux mains des Russes.


Le 23 mars.

Les Français franchissent la Marne au gué de Frignicourt. La marche continue jusqu'à Saint-Dizier où une rencontre avec des cavaliers de Winzingerode fait croire à Napoléon que Schwarzenberg est lancé à sa poursuite. Il pense alors qu'il est à nouveau possible de tomber sur les arrières de l'armée de Bohême.


Du 23 au 27 mars.

L'armée française va rechercher un ennemi fantôme le long de la rive droite de la Blaize.
Ces quatre jours perdus vont permettre aux armées des Alliés de progresser sans crainte de voir surgir Napoléon. Schwarzenberg décide de rejoindre Blücher à Châlons-sur-Marne. Ensemble les Alliés pensent lancer une offensive en direction de Saint-Dizier.

Le 24 mars .

Ils sont informés que le gouvernement impérial à Paris montre des signes de découragement. Ils décident donc de marcher directement sur la capitale.
Deux colonnes vont progresser en toute sécurité à une vingtaine de kilomètres l'une de l'autre :
Blücher emprunte la route qui mène à Meaux par Etoges et La Ferté-sous-Jouarre
Schwarzenberg, avec le Tsar, emprunte la route qui passe par Sézanne et Coulommiers
En cinq jours les Alliés vont franchir les 160km qui les séparent de Paris.


Le 29 mars.

Iils ne sont plus qu'à 30km de la capitale. Craignant la résistance de la population et un retour soudain de Napoléon, ils décident d'attaquer Paris uniquement par le Nord et le Nord-Est, de façon à être couverts sur leur flanc gauche par la Marne.


Le 30 mars.

La capitale, défendue par les 25 000 soldats de Marmont et de Mortier et 6 000 gardes nationaux, perd tous ses faubourgs après des combats très meurtriers : Blücher a attaqué par Montmartre, avec York, Kleist et Langeron. Les Russes et les Autrichiens ont progressé de Bondy jusqu'à Vincennes.
A la nuit, Marmont se résigne à signer une convention avec les Alliés : Ils entreront dans la ville le lendemain .Les débris de l'armée française se retireront librement derrière l'Essonne par la porte d'Orléans.
Napoléon, averti le 28 de la marche des Alliés sur Paris, se précipite au secours de la capitale.


Le 30 mars.

A Troyes, le danger étant pressant, il laisse le commandement de l'armée à Berthier pour tenter d'aller organiser la défense de Paris. A 11 heures du soir, il se trouve dans une station de poste à une vingtaine de kilomètres de Paris, près de Juvisy. Il y apprend la capitulation de la capitale.


Le 31 mars .

Au matin, Napoléon arrive à Fontainebleau. Il reprend espoir car Mortier et Marmont se retirent vers Corbeil, la Garde l'a rejoint, et les autres corps se rapprochent. Il pourra donc bientôt disposer de 60 000 hommes.


Le 1er avril.

Il réunit ses maréchaux et leur annonce son intention d'attaquer Paris. Ses paroles ne reçoivent pas un accueil enthousiaste car les maréchaux s'inquiètent. Tous ducs ou princes, possédant fortune et châteaux, ils sont lassés de la guerre.
Le 2 avril au soir, Caulaincourt vient l'informer que le Sénat a voté la déchéance de l'Empereur et qu'une Restauration de la monarchie est en marche.


Le 4 avril.

Ney, Lefebvre, Oudinot et Moncey forcent l'entrée du cabinet de Napoléon et le somment d'abdiquer. Désabusé, Napoléon écrit l'acte d'abdication en faveur de son fils, puis désigne Ney, Caulaincourt et Macdonald pour le faire accepter par les Alliés.
Ces émissaires se rendent à Paris où ils sont reçus par Alexandre qui paraît prêt à accepter l'idée d'une Régence lorsque survient un aide de camp qui interrompt l'entretien. Le Tsar est informé que Marmont, suite à un entretien avec Schwarzenberg, a accepté de retirer ses troupes de la route de Fontainebleau pour marcher sur Versailles et les livrer aux Alliés.

Marmont vient de porter le coup de grâce à l'Empereur. Alexandre fait alors savoir aux émissaires qu'il ne peut être question de Régence.
De retour à Fontainebleau les trois envoyés informent Napoléon de l'échec de leur mission. Furieux, Napoléon tente encore une fois de convaincre les Maréchaux de poursuivre la guerre, mais rien n'y fait, ils sont décidés à ne plus obéir à ses ordres.


Le 6 avril.

Au matin, rempli d'amertume, devant ses anciens compagnons d'armes Napoléon griffonne et signe l'acte d'abdication sans condition.


Le 20 avril.

Les souverains alliés ayant concédé à l'ex-empereur la souveraineté de l'île d'Elbe, Napoléon fait ses adieux à sa Garde dans la "cour du cheval blanc" du Palais de Fontainebleau.

Le 30 mai.

le traité de Paris ramène la France dans ses limites de 1792.

CAMPAGNE DE FRANCE (4)
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