BATAILLE DE BEAUMONT-EN-CAMBRESIS LE 26 AVRIL 1794 (2).
Lors de mes expos j'agrémente mon diorama de plans et de documents obtenus après recherche , c'est ce que vous apercevez autour sur les photos.
Voici le récit de la bataille .......................
Cette bataille était destinée à soulager la forteresse de LANDRECIES assiégée par les troupes Britanniques et Autrichiennes. Les coalisés sous les ordres du Duc D'YORK ont défait les forces Françaises venant de CAMBRAI et commandées par le général CHAPUIS.
En avril 1794 , l'armée des alliés commandée par le général COBOURG assiège LANDRECIES tenue par l'armée républicaine.
Cette armée Austro-Britannique s'étend sur un demi cercle allant de MAROILLES , en passant par PRISHES , FESMY le SART, CATILLON pour se treminer à INCHY.
Trois divisions Françaises participent à l'offensive.
A l'est le général Louis CHARBONNIER et ses 30 000 hommes doivent avancer sur les forces du général KAUNITZ.
Le général FERRAND doit progresser de GUISE avec ses 45 000 hommes pour attaquer les coalisés à l'est et au sud.
Depuis CAMBRAI le général CHAPUIS et 30 000 hommes doivent attaquer les Britanniques du Duc D'YORK à BEAUMONT-EN-CAMBRESIS.
Deux jours plus tôt , le 24 avril , à VILLERS-EN-CAUCHIES , le Duc D'YORK à mis en déroute une colonne Française d'environ 7 000 hommes avec 4 escadrons de cavalerie soit à peu près 300 cavaliers.
Le général CHAPUIS quitte donc CAMBRAI avec ses 30 000 hommes en deux colonnes composées de la garnison de CAMBRAI et une partie de la division du général GOGUET et avance sur LE CATEAU le matin à travers un épais brouillard.
La plus grande colonne se déplace sur l'axe CAMBRAI/LE CATEAU le long de la grande route.
La petite colonne , environ 4 000 hommes se déplace parallèlement en suivant et traverse les villages de LIGNY-EN-CAMBRESIS er BERTRY.
Pendant ce temps , les Britanniques se déploie face à INCHY , TROISVILLES et BERTRY.
Surgissant de la brume les troupes Françaises ont semées la confusion chez les Britanniques qui se sont regroupés sur le village de TROISVILLES.
Les Français se déploient trop lentement et maladroitement devant les troupes ennemies qui de leur coté ont alertées le Duc D'YORK , la manœuvre Française dura près de deux heures .
YORK arriva au galop du CATEAU accompagné du général Autrichien OTTO (vainqueur de VILLERS-EN-CAUCHIES).
Le brouillard se levant , YORK remarque que l'aile droite Française est exposée à un mouvement débordant.
Il ordonne de regrouper 18 escadrons de cavalerie sur le flanc droit dans un plis de relief entre INCHY et BETHENCOURT pour enrouler l'aile gauche Française.
De son côté l'artillerie Britannique sous le commandement de Sir WILLIAM CONGREVE a reçue l'ordre de tirer vers les troupes Françaises par un feu régulier , ceci afin d'attirer leurs attentions sur la position de TROISVILLES.
Le général OTTO commande la cavalerie , qui est formée en trois lignes et composée de cuirassiers Autrichiens , de "Blues" (dragons Britanniques en uniforme bleu) , de dragons de la Garde et de dragons légers Britanniques.
Pour se rapproches des troupes Françaises , le général OTTO avance avec beaucoup de prudence et utilise le relief du terrain pour ne pas être aperçu.
Il arrive alors juste au bord de la grande route à l'ouest de BEAUMONT (axe CAMBRAI/LE CATEAU) .
Les Français , 20 000 hommes environ , occupés vers TROISVILLES ne se doutent pas de la tempête qui va s'abattre sur eux.
Le général CHAPUIS s'aperçoit de la présence de la cavalerie coalisée déplace alors deux bataillons pour leur faire face , mais trop tard : La vague déferlante de cavaliers Austro/Britannique lancée en pleine charge balaye tout sur son passage.
CHAPUIS prend alors le commandement d'un corps de cavalerie mais il est fait rapidement prisonnier et la cavalerie Française dispersée.
Avec sauvagerie la cavalerie alliée se retourne sur les troupes Françaises pour charger à nouveau.
Les Français sont traversés et sabrés de part en part.
Ils ne sont plus qu'une masse d'hommes confuse et fuyant.
Pendant ce temps la colonne de 4 000 hommes arrivée au delà de MAUROIS rencontre des hommes en déroute venant de BEAUMONT/TROISVILLES et de fait commence à se replier en bon ordre , mais est poursuivie par les hussards Autrichiens et dragons Britannique jusqu'à l'ouest de MAREZT.
Elle rejoint alors les restes des troupes en déroute vers CAMBRAI , poursuivies elles même par les Britanniques.
Les Français ont perdu environ 7 000 hommes (sources Britanniques) et les coalisés 1 500.
Quatre jours après la bataille la garnison de LANDRECIES se rendait.
Honneur aux vainqueurs.........