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Passionné du 1er Empire,je peint des figurines au 1/72 éme et réalise des dioramas les mettant en scène. Je me rapproche au plus près de la réalité Historique pour peindre les uniformes des différentes troupes après recherches .Certains de mes dioramas représentent aussi le matériel de l'époque.Je participe à diverses expositions et ,à ma façon, entretien le souvenir de Napoléon 1er Empereur des Français.La figurine et l'Histoire ne font alors plus qu'une.

20 Apr

Les adieux de Napoléon à la Garde , le 20 avril 1814 .

Publié par Fred  - Catégories :  #Fontainebleau, #cheval blanc, #drapeau, #Soldats, #France, #Garde, #aigle, #adieux, #patrie, #général

.......Pour se souvenir .......Il y a deux cent ans ............

La scène se passe dans la cour du cheval blanc du château de Fontainebleau (photo ci-dessous).Je vous présente trois textes pris sur le "web" , seul les mots / phrases différent ..............................................La fin est la même.................

Le discours à la vieille Garde ( l'histoire du consulat et de l'empire d'Adolphe Thiers éditeurs 1860)

"Soldats, vous, mes vieux compagnons d'armes, que j'ai toujours trouvés sur le chemin de l'honneur, il faut enfin nous quitter. J'aurais pu rester plus longtemps au milieu de vous, mais il aurait fallu prolonger une lutte cruelle, ajouter peut-être la guerre civile à la guerre étrangère, et je n'ai pu me résoudre à déchirer plus longtemps le sein de la France. Jouissez du repos que vous avez si justement acquis, et soyez heureux. Quant à moi, ne me plaignez pas. Il me reste une mission, et c'est pour la remplir que je consens à vivre, c'est de raconter à la postérité les grandes choses que nous avons faites ensemble. Je voudrais vous serrer tous dans mes bras, mais laissez-moi embrasser ce drapeau qui vous représente." Alors attirant à lui le général Petit, qui portait le drapeau de la vieille garde, et qui était le modèle accompli de l'héroïsme modeste, il pressa sur sa poitrine le drapeau et le général, au milieu des cris et des larmes des assistants (...)

Le même discours, d'après le baron Fain (qui a assisté aux adieux ) dans manuscrit de 1814.

"Soldats de ma Vieille Garde, je vous fais mes adieux. Depuis vingt ans, je vous ai trouvés constamment sur le chemin de l'honneur et de la gloire. Dans ces derniers temps, comme dans ceux de notre prospérité, vous n'avez cessé d'être des modèles de bravoure et de fidélité. Avec des hommes tels que vous, notre cause n'était pas perdu ; mais la guerre était interminable : c'eût été la guerre civile, et la France n'en serait devenue que plus malheureuse. J'ai donc sacrifié tous nos intérêts à ceux de la patrie ; je pars : vous, mes amis, continuez de servir la France. Son bonheur était mon unique pensée ; il sera toujours l'objet de mes voeux ! Ne plaignez pas mon sort ; si j'ai consenti à me survivre, c'est pour servir encore à votre gloire. Je veux écrire les grandes choses que nous avons faites ensemble !... Adieu, mes enfants ! Je voudrais vous presser tous sur mon cour ; que j'embrasse au moins votre drapeau !."

Dernière allocution de Napoléon à sa Garde (source inconnue).

«Généraux, officiers, sous-officiers et soldats de ma vieille garde, je vous fais mes adieux: depuis vingt ans, je suis content de vous; je vous ai toujours trouvés sur le chemin de la gloire. «Les puissances alliées ont armé toute l'Europe contre moi; une partie de l'armée a trahi ses devoirs, et la France elle-même a voulu d'autres destinées. «Avec vous et les braves qui me sont restés fidèles, j'aurais pu entretenir la guerre civile pendant trois ans; mais la France eût été malheureuse, ce qui était contraire au but que je me suis proposé. «Soyez fidèles au nouveau roi que la France s'est choisi; n'abandonnez pas notre chère patrie, trop long- temps malheureuse! Aimez-la toujours, aimez-la bien cette chère patrie. «Ne plaignez pas mon sort; je serai toujours heureux, lorsque je saurai que vous l'êtes. «J'aurais pu mourir; rien ne m'eût été plus facile; mais je suivrai sans cesse le chemin de l'honneur. J'ai encore à écrire ce que nous avons fait. «Je ne puis vous embrasser tous; mais j'embrasserai votre général.... Venez, général.... (Il serre le général Petit dans ses bras.) Qu'on m'apporte l'aigle.... (Il la baise.) Chère aigle! que ces baisers retentissent dans le cœur de tous les braves!... Adieu, mes enfants!... Mes vœux vous accompagneront toujours; conservez mon souvenir....»

Les adieux de Napoléon à la Garde , le 20 avril  1814 .
Les adieux de Napoléon à la Garde , le 20 avril  1814 .

Le début est issu du film "WATERLOO" ........à voir ..................

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Passionné du 1er Empire,je peint des figurines au 1/72 éme et réalise des dioramas les mettant en scène. Je me rapproche au plus près de la réalité Historique pour peindre les uniformes des différentes troupes après recherches .Certains de mes dioramas représentent aussi le matériel de l'époque.Je participe à diverses expositions et ,à ma façon, entretien le souvenir de Napoléon 1er Empereur des Français.La figurine et l'Histoire ne font alors plus qu'une.