LE 2éme REGIMENT DE CHEVAU-LEGERS LANCIERS DE LA GARDE IMPERIALE
Suite logique du 1er escadron du régiment des chevau-légers lanciers de la Garde Impériale , le 2éme escadron .....
Bon avant toutes choses un peu d'Histoire , quand je dis un peu c'est un résumé car avec internet chacun est libre d'approfondir le sujet .
Bonne lecture , bonnes recherches et ..........Vive Napoléon !!
Le 13 septembre 1810, Napoléon promulgue un décret qui prescrit l'intégration à la Garde impériale des hussards et des grenadiers de l'ex-Garde royale hollandaise. L'article 3 de ce décret indique que « le régiment de houzards de la Garde hollandaise prendra le nom de 2e Régiment de Chevau-légers Lanciers de notre Garde. Il sera armé de lances ».
Le 23 septembre, la Garde impériale est passée en revue par Napoléon dans la cour du château des Tuileries. À cette date, l'effectif théorique du 2e lanciers est arrêté à 1 038 hommes, mais en réalité, seuls 895 sont présents dans les rangs. Pour compléter le corps, Napoléon décrète le 30 octobre que tous les militaires allemands ayant servi dans l'ex-Garde royale hollandaise « sont considérés comme hollandais », et de ce fait, acceptés au sein du régiment. Dans un même temps, l'Empereur nomme à leur poste les différents officiers : le colonel Dubois devient major en premier commandant du régiment, secondé par le major en second van Hasselt. Le recrutement se poursuit jusqu'en fin novembre ; l'adjonction des soldats allemands ne suffisant pas, l'administration a recours à des gardes du corps, ancienne subdivision des hussards hollandais, ainsi qu'à des vélites. Au début de l'année 1811, quelques officiers français sont incorporés aux lanciers, afin de mettre la comptabilité et les registres du régiment aux normes françaises. En raison de son uniforme écarlate, l'unité prend le surnom de « lanciers rouges ».
Le 6 mars 1811, le général de brigade Pierre-David de Colbert-Chabanais est nommé colonel du 2e régiment de lanciers de la Garde impériale
Le 11 mars 1812, le régiment est porté à cinq escadrons et prend rang au sein de la Moyenne Garde, à l'exception des officiers qui restent de la Vieille Garde. Les recrues sont tout d'abord issues de la cavalerie française de la ligne, puis parmi les cavaliers composant l'ancien régiment hollandais de hussards servant en Espagne. Au 1er avril, l'effectif total du 2e lanciers est porté à 1 127 hommes, avec autant de chevaux.
Le 11 mars 1812, le régiment est porté à cinq escadrons et prend rang au sein de la Moyenne Garde, à l'exception des officiers qui restent de la Vieille Garde. Les recrues sont tout d'abord issues de la cavalerie française de la ligne, puis parmi les cavaliers composant l'ancien régiment hollandais de hussards servant en Espagne. Au 1er avril, l'effectif total du 2e lanciers est porté à 1 127 hommes, avec autant de chevaux13.
La campagne de Russie cause des pertes très importantes au sein des lanciers rouges : la quasi-totalité des lanciers d'origine hollandaise sont morts ou « restés en arrière ». Pour combler les vides, l'Empereur autorise les escadrons de Jeune Garde à effectuer leur recrutement au sein des conscrits, et enrégimente les cavaliers fournis par les villes de l'Empire. Les escadrons de la Moyenne Garde exigeant des soldats expérimentés, l'administration doit les choisir parmi la ligne, les vétérans en retraite et les cadres de l'armée d'Espagne. Grâce à ces mesures, ainsi qu'à l'incorporation de l’escadron de dragons de la Garde municipale de Paris, le régiment des lanciers rouges passe le 18 janvier 1813 à huit escadrons, avec un effectif total et théorique de 2 000 hommes.
Le 23 février 1813, le 2e régiment des lanciers de la Garde est porté à dix escadrons. Les cinq premiers escadrons sont désormais classés comme étant de Vieille Garde, les cinq suivants restant de Jeune Garde. Le régiment compte alors environ 2 500 hommes.
Lors de la Première Restauration, le régiment prend le nom de « Corps royal des chevau-légers lanciers de France »
Pendant les Cent-Jours, le régiment est recréé à partir du corps royal et de l'escadron de lanciers polonais ayant accompagné l'Empereur sur l'île d'Elbe, sous le nom de « Régiment de chevau-légers lanciers de la Garde impériale ». Les lanciers polonais prennent rang avant les quatre escadrons français et conservent leur nom.
Le 10 avril 1815, le régiment est composé de 53 officiers et 621 hommes de troupes, pour 538 chevaux
Les 5, 6 et 7 juin, leurs effectifs sont de 1 253 hommes pour 955 chevaux, mais, en raison du manque d'équipement, seuls 700 à 800 d'entre eux peuvent être convenablement équipés pour participer à la campagne de Belgique.
Pendant les Cent-Jours, le régiment forme avec les chasseurs à cheval de la Garde impériale la division de cavalerie légère de la Garde, commandée par le général Lefebvre- Desnouettes.
Lors de la bataille des Quatre Bras, le régiment est gardé en réserve sur le flanc gauche et bien qu'il n'ait pas été directement engagé, il déplore la perte d'environ 50 hommes et Colbert est blessé au bras.
Le 18 juin au matin, l'armée du Nord est déployée à Waterloo, la Garde impériale étant gardée en réserve dans un premier temps. Vers 15 h 30, Napoléon ordonne au maréchal Ney d'attaquer au centre afin de s'emparer de la ferme de la Haie Sainte, près de Mont-Saint-Jean. La division de cavalerie légère de la Garde charge alors les carrés britanniques entre Hougoumont et la Haie Sainte, accompagnée des régiments de cuirassiers du général Milhaud. Le duc de Wellington fait former ses régiments d'infanterie en carrés et lors de chaque charge française, les artilleurs britanniques s'y réfugient. Sans soutien de l'infanterie ni de l'artillerie, ces charges de cavalerie restent vaines. Vers 17 h, Napoléon envoie en renfort le 3e corps de cavalerie du général Kellermann ainsi que la division de cavalerie lourde de la Garde impériale du général Guyot, composée des grenadiers à cheval et des dragons. La division de cavalerie légère de la Garde est forcée de se retirer, épuisée par les charges répétées, et se reforme près de Hougoumont. Vers 20 h, alors que l'infanterie de la Garde impériale commence à se replier, la cavalerie légère de la Garde abandonne sa position et bat en retraite. Le 23 juin 1815, seuls 30 officiers et 507 hommes de troupe sont encore présents dans le régiment de lanciers.
Après la défaite de Waterloo, tandis que l'escadron polonais de Jerzmanowski intègre l'armée russe, le 3e escadron est le premier à être dissout le 9 novembre 1815, à Castelsarrasin ; le 16, c'est le tour du 4e escadron à Grenade, dans la Haute-Garonne. L'état-major et le 1er escadron sont réunis à Gignac le 20 novembre, avec 17 officiers et 114 sous-officiers et soldats présents, pour y être licenciés le 16 décembre. Quatre jours plus tard, à Agen, le 2e escadron subit le même sort.
Le 16 mars 1811, alors que le régiment est officiellement sans commandant depuis sa création, Napoléon signe un décret nommant le général Pierre David de Colbert-Chabanais à la tête des lanciers rouges. Ce brigadier est un ancien colonel du 7e régiment de hussards, avec lequel il a pris part aux campagnes d'Autriche et de Prusse. En 1807, il se distingue particulièrement en Pologne avec ses cavaliers, qui lui donnent le surnom d’ Eisenmann, « l’homme de fer ». Pendant la Première Restauration, il se rallie aux Bourbons, est fait chevalier de Saint-Louis et reçoit le commandement du Corps royal des chevau-légers lanciers de France. Au retour de Napoléon de l'île d'Elbe en 1815, Colbert reste fidèle au pouvoir royal autant que possible mais, une fois l'Empire rétabli, souhaite montrer sa loyauté à l'Empereur. Il se rend pour cela place du Carrousel où Napoléon inspecte ses troupes. Ce dernier lui dit alors : « Général Colbert, vous arrivez en retard. », ce à quoi Colbert répond : « Pas tant que Votre Majesté, cela fait un an que je vous attends ». Napoléon lui conserve le commandement du régiment, qu'il exerce jusqu'à la dissolution de ce dernier par ordonnance royale le 30 août 1815.
Source : Wikipédia