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Passionné du 1er Empire,je peint des figurines au 1/72 éme et réalise des dioramas les mettant en scène. Je me rapproche au plus près de la réalité Historique pour peindre les uniformes des différentes troupes après recherches .Certains de mes dioramas représentent aussi le matériel de l'époque.Je participe à diverses expositions et ,à ma façon, entretien le souvenir de Napoléon 1er Empereur des Français.La figurine et l'Histoire ne font alors plus qu'une.

05 Jul

LA FORMATION EN CARRE PENDANT LES GUERRES NAPOLEONIENNES....

Publié par Fred  - Catégories :  #infanterie, #cavalerie, #carré, #artillerie, #Français, #bataillon, #canons, #fantassins

Carré Anglais à la bataille des Qatre-Bras 1815 , par Elizabeth Thompson
Carré Anglais à la bataille des Qatre-Bras 1815 , par Elizabeth Thompson

Les côtés du carré étaient formés par 2 (ou plus) rangs de soldats armés de leur fusil et baïonnette au canon . Le carré pouvait être formé rapidement lors de la progression en colonne , alors que la ligne , si elle donnait une grande puissance de feu, était beaucoup plus longue à se positionner en carré.

La plus petite unité pouvant former un carré d'infanterie était en général un bataillon , soit 500 à 1 000 hommes. Les drapeaux et le commandant étaient placés au centre du carré, de même que les réserves, que l'on pouvait envoyer en renfort à l'endroit où le carré était soumis à une attaque. ​

Les fantassins formés en carré déchargeaient leurs salves sur la cavalerie qui les chargeait à un moment précis. Il était en effet recommandé, pour avoir le maximum d'efficacité, d'attendre pour donner l'ordre de tirer que les cavaliers ennemis soient arrivés à environ 30 m du carré : les chevaux et les hommes tués ou blessés qui s'accumulaient alors devant le front formaient au carré un rempart contre de nouveaux attaquants.​

Le choix du moment opportun pour déclencher le feu était important. En effet un feu commandé trop tôt laissait les fantassins à la merci de l'ennemi, avec un fusil vide dont le rechargement était long : les cavaliers ennemis pouvaient alors charger et sabrer les fantassins. Si le feu était commandé trop tard (alors que la charge ennemie arrivait à 20 m du front) les chevaux, même touchés, pouvaient, emportés par leur élan, effondrer les lignes de fantassins, créant une brèche à travers laquelle les suivants pouvaient pénétrer à l'intérieur du carré.​

S'ils étaient nombreux, les carrés d'infanterie étaient ordonnés en damier les uns par rapport aux autres, afin d'éviter les accidents du type "tir ami".

L'arme la plus efficace contre le carré d'infanterie n'était pas la cavalerie, mais l'artillerie . Cependant celle-ci devait approcher à courte distance pour être vraiment efficace contre une formation de 20 m de côté : cette cible était difficile à atteindre pour l'artillerie de campagne qui tirait généralement à des distances de 600 m ou plus. Les attaquants utilisaient donc l'artillerie montée : des canons légers de calibre moyen ou petit, que leurs attelages pouvaient approcher tout près du carré d'infanterie. Les fantassins à l'approche de la cavalerie formaient le carré, et devenaient alors une cible compacte et facile pour l'artillerie montée ; et une fois démantelé par les canons, le carré devenait une proie facile pour la charge de cavalerie.​

Le carré d'infanterie pouvait donc voir son efficacité fortement diminuée dans certaines circonstances. Par exemple, quand un orage détrempait sa poudre, il était réduit à un bataillon de piquiers, dépendant pour sa survie de son courage et de sa discipline : ainsi le 23 août 1813, à Goldberg, les soldats du 150 éme Rgt d'infanterie résistent à la baïonnette contre les charges de cavalerie des Coalisés bien qu'une pluie torrentielle ait détrempé leur poudre ; d'où la devise du régiment : « Par le fer quand le feu manque ».​

Autres circonstances critiques : lors de la bataille des Arapiles (23 juillet 1812) : « Les cavaliers de la King German Legion chargent un carré formé par le 6° d'infanterie légère. Les Français tirent trop tard, et certes leur salve tue un bon nombre de cavaliers, mais un cheval mortellement blessé tombe sur le front français. Il rue, se débat, et renverse au moins une demi-douzaine d'hommes, créant une brèche dans laquelle s'engouffre le capitaine Gleichen. Ses hommes le suivent, le carré est brisé, les Français se rendent en masse. Un second carré, démoralisé par le spectacle, perd pied et se désagrège dès que les dragons le chargent. »​

(sources ci-dessous)

Cliquer sur "Visionner sur You Tube " ...............En anglais , mais les carrés Britaniques sont bien visibles .

Carré Anglais par Giuseppe Rava

Carré Anglais par Giuseppe Rava

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Passionné du 1er Empire,je peint des figurines au 1/72 éme et réalise des dioramas les mettant en scène. Je me rapproche au plus près de la réalité Historique pour peindre les uniformes des différentes troupes après recherches .Certains de mes dioramas représentent aussi le matériel de l'époque.Je participe à diverses expositions et ,à ma façon, entretien le souvenir de Napoléon 1er Empereur des Français.La figurine et l'Histoire ne font alors plus qu'une.